L’atelier Dis raconte a présenté pour la première fois son spectacle sur les Mille et une nuits , auquel il travaillait depuis deux ans.
Qui n’a pas entendu parler d’Aladin ou d’Ali Baba, ces héros issus des contes des Mille et une nuits ? Mais connaît-on réellement l’origine de ce recueil ? Il fait référence à Shéhérazade. Une histoire captivante narrée samedi, dans le cadre de la soirée contes animé par l’atelier Dis raconte d’Orléans, chez Annie et Pascal Pasdeloup.
Malgré le mauvais temps, une quarantaine de personnes ont pris place dans le jardin, abritées sous une rotonde, pour écouter ce récit.
Chaque jour une nouvelle épouse
Tout commence le jour où le roi Shahriyar découvre l’adultère de son épouse. Pour se venger, il la condamne à mort. Et pour être sûr de ne pas revivre cette humiliation, il décide d’épouser chaque jour une nouvelle jeune femme avant de la sacrifier au petit matin. Shérazade fille du vizir propose de devenir sa prochaine victime avec l’intention de faire cesser ce massacre. Elle élabore avec sa sœur un plan très rusé. Chaque nuit, elle raconte au roi le début d’une histoire passionnante avant de la poursuivre le lendemain pour tenir en haleine son époux et sauver sa vie. Et ce, pendant 1.001 nuits. Le roi finira par lui accorder sa grâce.
« En amadouant le roi, elle parvient à défendre la cause féministe, c’est la morale de cette histoire », note Philippe Renaud, membre de l’atelier Dis Raconte. Captivé, le public s’est laissé porter par ce voyage merveilleux. Dans un décor qui l’était tout autant, les comédiennes et comédiens, costumés, ont plongé l’auditoire dans ces fabuleux contes qui s’imbriquent les uns dans les autres.
La prestation a enchanté ! Une belle récompense pour Dis raconte. « Nous avons travaillé ce projet durant deux ans. C’est la première fois que nous le présentons. L’idée de cette soirée était de montrer notre travail, comment nous l’avons préparé et réalisé. L’occasion de nous mesurer au public, de conter des choses extraordinaires et d’offrir un agréable moment », confie Philippe. Un repas partagé a prolongé ce moment de douce rêverie.
